Toujours là!
Bon... j'ai décidé de ne plus compter mon absence sur le blog! eh oui la vie défile, file, vite et j'en profite bien! Je n'oublie pas ce blog et mes envies de créations mais le reste prend beaucoup de place. Je ne désespère pas, je sais bien que de nouvelles coutures ou photos ne vont pas tarder.
J'ai eu l'occasion de me refaire un peu la main côté couture ces derniers jours, car ma copine Florence m'a rapporté du Burundi une super belle jupe, avec un seul défaut: transparente! alors j'ai ressorti ma MAC et j'ai fait ma première doublure de jupe, pas une création de fou, mais un peu de technique pour m'y remettre. J'ai pioché quelques idée sur Coupe Couture, blog qui est vraiment très utile et pas trop mal expliqué. C'était marrant de me remettre derrière ma machine, de retrouver ma dernière canette, verte (?!), en me demandant quelle était la dernière chose que j'avais cousu... et c'était ça, ça date!
Pour en revenir à ma doublure, j'en suis assez contente et le printemps arrivant, j'avais hâte de porter cette jupe. D'ailleurs j'en profite pour saluer le travail des "petites couturières" qui réalisent sur mesure, hyper vite et pas cher. J'avais effectivement laissé à Florence ma jupe préférée, (une H&M qui a 10 ans, vieillie et tâchée) et la couturière a pu reproduire à l'identique la coupe de cette jupe que j'aime tant (sans la dentelle du bas, à ma demande). Je suis admirative de ce travail et j'adore les motifs de ce tissu, africains mais qui me font aussi penser à des dessins de Miyasaki.
Voici la version AVANT- H&M (avec une petite louloute qui s'est incrustée)
et APRES-couturière burundaise, avec un tissu acheté sur place,
et la doublure en voile de coton:
Ceci m'amène également à rendre hommage aux petites mains, femmes, hommes et enfants, qui font nos vêtements de tous les jours, les pas chers (ex d'H&M justement), avec une pensée émue pour celles du Rana Plaza au Bangladesh. A l'occasion de l'anniversaire de l'effondrement de cet immeuble de confection il y a quelques semaines, plusieurs articles ont dénoncé les conditions de réalisation de nos vêtements et l'importance de se poser la question de sa propre consommation, de l'utilité d'avoir 10 nouveaux tops pour l'été qui arrive, leur provenance, puis leur recyclage, bref consommer responsable. J'ai été touchée par des articles de bloggueuses (comme celui-ci) et ce documentaire "Les damnés du low cost". On voit de plus en plus sur le net que des bloggeuuses optent pour une garde robe home made, comme The Wearability Project, j'aimerais moi aussi pouvoir me faire mes propres vêtements... mais dans un premier temps je veux surtout avoir des achats réfléchis.
***à plus!***